Le 27 janvier s’est tenue au Conseil de l’Union européenne une session “Agriculture et pêche” sous la présidence de Marija Vučković, Ministre de l’Agriculture de Croatie. Au nom des délégations de Bulgarie, de République tchèque, de Chypre, d’Estonie, de France, de Grèce, de Hongrie, d’Italie, de Léthonie, de Lituanie, de Pologne, de Slovaquie et d’Espagne, la Slovénie et le Portugal ont présenté une déclaration sur l’étiquetage d’origine des mélanges de miel (5389/20). Cette déclaration pointe le fait que les règles actuelles sur l’étiquetage des mélanges de miels ne fournissent pas aux consommateurs des informations complètes et fiables sur l’origine du miel. La Directive sur le miel (2001/110 / CE) impose aux producteurs l’obligation d’indiquer le pays d’origine de leur miel mais si un mélange de miels provient de plusieurs États membres il peut être étiqueté « mélange de miel des pays de l’UE ». S’il provient de plusieurs États membres et de pays tiers, il peut être étiqueté « mélange de miel des pays de l’UE et non-UE ». Lors de la session du Conseil, l’Autriche, le Danemark, le Luxembourg, Malte, l’Allemagne et la Suède ont également exprimé leur soutien à la révision des règles d’étiquetage d’origine des mélanges de miel. A noter que la Belgique n’a pas approuvé cette révision favorable à la fois aux consommateurs et aux apiculteurs.
La Commission européenne a été invitée à établir un étiquetage plus clair de l’origine des mélanges de miel et à modifier la Directive européenne sur le miel 2001/110 / CE. C’est sans conteste une grande victoire pour les apiculteurs qui réclament un soutien sous la forme d’une plus grande transparence du marché.