Un article scientifique paru en ce début d’année résume ce qui ne peut plus désormais être contesté. Les insecticides peuvent tuer directement ou indirectement les insectes (effets sublétaux). Ils sont créés pour ça! Les molécules neurotoxiques ont un impact sur les capacités cognitives des abeilles, affaiblissent la colonie et hypothèquent ses chances de survie. Les insecticides systémiques affaiblissent les défenses immunitaires des abeilles et des colonies (abeilles et bourdons). Cela permet aux infections et aux maladies virales de se propager dans les colonies. Le principal intérêt de la publication est qu’elle fournit une synthèse et collecte les références scientifiques sur le sujet.
En bref: les scientifiques sont plus ou moins d’accord sur les effets nocifs des pesticides systémiques. L’Europe (EFSA) pointe les dangers des néonicotinoides. Les risques pour la biodiversité et les écosystèmes ont été révélés. Seuls les industriels se rangent encore derrière l’argument économique. Leurs services de recherche et développement n’en sont pas moins au travail pour trouver « autre chose » qui sera attendu comme la manne céleste. Pourvu que ce soit moins toxique et pas simplement moins facilement contrôlable!