Les techniques de modification génétique ont progressé et certains acteurs économiques et scientifiques font pression sur l’Union européenne et sur les États membres pour déréguler ces produits, compétitivité internationale oblige ! La société civile et certaines ONG militent au contraire pour que ces nouveaux OGM restent dans le cadre de la Directive 2001/18/CE et attirent l’attention sur les dangers potentiels des biotechniques génétiques pour l’environnement et en particulier pour les pollinisateurs. Débat éternel mais bourré de conséquences…
C’est le cas de Beelife qui vient de publier un communiqué de presse à ce sujet.
C’est le cas de Nature&Progrès qui alerte sur les conséquences de cette dérégulation depuis le début de l’année 2023.
C’est le cas de Greenpeace qui refuse que les consommateurs soient contraints de consommer des OGM cachés.
Bien d’autres ONG conscientes de l’enjeu sanitaire environnemental et humain alertent du danger d’une telle déréglementation. Le tout dans le silence assourdissant des grands médias.
Le CARI est solidaire de toutes ces associations et pense que la sortie des pesticides annoncée par la Commission européenne cache un mal bien plus grand encore: les solutions issues du génie génétique. La Commission européenne va proposer la dérégulation de ces produits le 5 juillet prochain malgré les pétitions citoyennes et les mises en garde des naturalistes et des associations. Elle va donner à ces nouveaux OGM l’image de produits durables et verts apportant une solution aux agriculteurs face aux modifications du climat.
Résistons! Il y a péril en la demeure européenne…