Débuter en apiculture – les découvertes de Doriane : hivernage mais pas que…

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Débuter en apiculture – les découvertes de Doriane : hivernage mais pas que…

Samedi 17 février : ça fait un bail ! Depuis le dernier article, plusieurs mois se sont écoulés, pendant lesquels nous avons repris les cours théoriques. Tout l’hiver, les abeilles se sont regroupées en petite grappe pour maintenir une température optimale pendant l’hivernage. En classe, on s’est plutôt regroupé autour des radiateurs pour suivre attentivement les cours…

Quelle différence par rapport à la première année ? Nous avons revu les mêmes concepts mais de manière plus approfondie : organisation de la colonie, anatomie et biologie de l’abeille, génétique et principes de sélection, botanique, prévention de l’essaimage, bonnes pratiques…

Certains y ont vu parfois de la répétition, et c’est le cas. Répéter jusqu’à intégrer. Parce qu’il est primordial de comprendre le cycle d’une colonie pour bien agir, gérer, soigner et nourrir ses abeilles. Ces nombreux cours théoriques constituent des outils qui permettront aux futurs apiculteurs d’appréhender au mieux leur pratique apicole et de savoir sur quel levier agir face à un problème.

Les cours théoriques sont aussi tant d’occasions d’échanger et de débattre pendant les pauses (ou d’exercer ses talents de dessinatrice sur des mandarines pour Laure…). Quelques visites de terrain ont tout de même constitué des petites coupures dans la théorie. En octobre, les élèves ont placé les protections contre le frelon asiatique : filets, réducteurs d’entrées, pièges et harpes n’ont pas attendu longtemps pour voir passer plusieurs frelons. En décembre, les traitements anti-varroa ont été appliqués sur nos mini-plus.

En janvier, nous nous sommes retrouvés toute une après-midi chez l’apiculteur Robert Lequeux. Figure emblématique de l’apiculture en Wallonie, Robert Lequeux a pris le temps de partager son expérience à la suite d’une visite de son atelier et de sa miellerie. Cette visite était l’occasion pour lui de rappeler aux élèves qu’au delà du rucher, l’apiculture implique aussi une gestion organisationnelle, administrative, financière et marketing qu’il ne faut pas négliger. Bilan de cet échange ? Une belle leçon pratique mais aussi quelques pots de miel, de la propolis, des bonbons et de la bière au miel !

Ce samedi 17 février a marqué la fin des cours théoriques et la reprise de la pratique. Sous un soleil encore timide, les abeilles étaient de sortie. On a compris que la fin de l’hivernage approchait. Autour des crocus, on s’inquiétait justement de cet hiver particulièrement doux et sec au point que les fruitiers et autres arbustes commençaient déjà à fleurir. Réchauffement climatique oblige, on se demande toujours quelles en seront les répercussions. Croisons les doigts pour qu’un épisode de gel indésirable ne brûle pas les fleurs et ne mette pas en péril certaines productions.

Assez discuté, il a fallu s’organiser pour mettre les planchers, ouvrir les entrées pour permettre les sorties et l’évacuation des cadavres et nourrir les ruches, ruchettes et mini-plus au candi. Hop, hop, hop, en file indienne, on a été d’une efficacité redoutable !